La plupart des Européens (58%) estiment que pour lutter personnellement contre le changement climatique, il leur faudrait des services et des infrastructures de meilleure qualité. Dans quelques pays européens, dont la France, plus que des infrastructures, ce sont des aides financières ou des réductions d’impôts qui sont attendues.
Parmi plusieurs mesures testées pour lutter contre le changement climatique, on constate que les citoyens européens se montrent plus favorables aux mesures peu contraignantes pour eux-mêmes ou ne les touchant pas directement. Ainsi, la mesure qui recueille le plus d’adhésion est la mise en place d’un enseignement sur le changement climatique et le tri des déchets dans les écoles (91%), tout comme la mise en place de transports publics gratuits (91%). Une majorité d’Européens se déclarent également "tout à fait favorables" à l’interdiction des plastiques à usage unique (52% de "tout à fait favorables", et 85% de "favorables").
En revanche, les mesures qui les concernent directement, que ce soit économiquement ou dans leurs déplacements, reçoivent un accueil plus réservé. 59% des Européens se déclarent en faveur de la hausse du prix des denrées alimentaires et des biens qui ont une empreinte carbone importante. De même, Américains et Européens se montrent plus réticents envers l’interdiction progressive des voitures diesel et des vols courte distance ou envers l’instauration d’une taxe carbone sur les vols. De même, la réduction des espaces réservés aux voitures dans les centres-villes et l’abaissement des limitations de vitesse sont les deux mesures, relatives à la mobilité, qui recueillent le moins de soutien.
En tendance, en Europe comme aux Etats-Unis, les jeunes (18-29 ans) sont plus favorables que leurs aînés à l’instauration de telles mesures pour lutter contre le changement climatique. Pour l’ensemble de ces mesures, on observe également une polarisation entre une Europe méditerranéenne (pays latins et du Sud-Est de l’Europe) plutôt favorables à ces mesures pour lutter contre le changement climatique et une Europe du Nord (pays germaniques, scandinaves et baltes) moins encline à accepter ces contraintes.
BEI - Etude complète - 2020-03-10
Parmi plusieurs mesures testées pour lutter contre le changement climatique, on constate que les citoyens européens se montrent plus favorables aux mesures peu contraignantes pour eux-mêmes ou ne les touchant pas directement. Ainsi, la mesure qui recueille le plus d’adhésion est la mise en place d’un enseignement sur le changement climatique et le tri des déchets dans les écoles (91%), tout comme la mise en place de transports publics gratuits (91%). Une majorité d’Européens se déclarent également "tout à fait favorables" à l’interdiction des plastiques à usage unique (52% de "tout à fait favorables", et 85% de "favorables").
En revanche, les mesures qui les concernent directement, que ce soit économiquement ou dans leurs déplacements, reçoivent un accueil plus réservé. 59% des Européens se déclarent en faveur de la hausse du prix des denrées alimentaires et des biens qui ont une empreinte carbone importante. De même, Américains et Européens se montrent plus réticents envers l’interdiction progressive des voitures diesel et des vols courte distance ou envers l’instauration d’une taxe carbone sur les vols. De même, la réduction des espaces réservés aux voitures dans les centres-villes et l’abaissement des limitations de vitesse sont les deux mesures, relatives à la mobilité, qui recueillent le moins de soutien.
En tendance, en Europe comme aux Etats-Unis, les jeunes (18-29 ans) sont plus favorables que leurs aînés à l’instauration de telles mesures pour lutter contre le changement climatique. Pour l’ensemble de ces mesures, on observe également une polarisation entre une Europe méditerranéenne (pays latins et du Sud-Est de l’Europe) plutôt favorables à ces mesures pour lutter contre le changement climatique et une Europe du Nord (pays germaniques, scandinaves et baltes) moins encline à accepter ces contraintes.
BEI - Etude complète - 2020-03-10