Avec des épisodes de chaleur de plus en plus fréquents depuis 30 ans, de nombreuses problématiques urbaines apparaissent : surmortalité (+ 141 % à Paris en 2003), vulnérabilité des infrastructures et des réseaux urbains, dégradation des conditions de confort… Quand le réchauffement climatique s’additionne à l’augmentation de la population et à la densité urbaine, les îlots de chaleur urbains (ICU) se multiplient et gagnent en intensité. Pour décrire ce phénomène, le Cerema a mis en place une méthode cartographique basée sur un traitement automatisé d’images satellitaires.
Le phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU) est une surélévation de la température de l’air dans le centre d’une agglomération par rapport aux zones rurales environnantes, et il peut accentuer l’impact néfaste des canicules en matière d’inconfort thermique extérieur voire de risque sanitaire, et de charge de refroidissement des bâtiments. Lors de la canicule de 2003, l'écart constaté des températures entre le centre de Paris et la périphérie était de 8°C.
Au sommaire
- une méthode pour les acteurs de l'aménagement
- cartographier les zones climatiques locales et les enjeux
- avantages et limites de la méthode
CEREMA - Dossier complet - 2020-04-01
Le phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU) est une surélévation de la température de l’air dans le centre d’une agglomération par rapport aux zones rurales environnantes, et il peut accentuer l’impact néfaste des canicules en matière d’inconfort thermique extérieur voire de risque sanitaire, et de charge de refroidissement des bâtiments. Lors de la canicule de 2003, l'écart constaté des températures entre le centre de Paris et la périphérie était de 8°C.
Au sommaire
- une méthode pour les acteurs de l'aménagement
- cartographier les zones climatiques locales et les enjeux
- avantages et limites de la méthode
CEREMA - Dossier complet - 2020-04-01