Treize fois plus de centenaires en 2070. Près de 4 millions de personnes de plus de 85 ans en 2040. Ce n’est pas de la science-fiction mais une projection démographique de l’INSEE. Soixante ans après les premières politiques publiques gérontologiques et nantis des conclusions de la dernière concertation Grand âge et autonomie, comment les élus locaux contribueront-ils à renouveler l’offre d’accompagnement des seniors dans toute la diversité de leurs attentes, de leurs lieux de vie, de leurs parcours de soins, de leur environnement social ?
Au sommaire
- Des acteurs aux expertises complémentaires
- Appréhender le vieillissement en amont, à travers les questions de mobilité et de logement
- Inventer de nouvelles façons d’habiter son territoire
Que dire aux candidats ?
En guise de conclusion de ces riches échanges, Benoît Calmels a interrogé les candidats sur ce qu’ils diraient à un candidat aux Municipales s’ils le croisaient dans un ascenseur :
- Luc Broussy l’avertirait que prévoir des mesures destinées aux personnes âgées dans son programme n’est pas gage d’être élu. Il n’y a pas de "vote seniors uniforme". Songer à cette problématique doit être un calcul stratégique pour le bien public. C’est pourquoi il lui déconseillerait de prévoir un chapitre uniquement dédié aux personnes âgées.
- Pour Pierre-Olivier Lefebvre, les candidats ont intérêt à questionner tous les sujets pouvant apparaître au bénéfice des seniors. C’est pourquoi, au sein de l’équipe de campagne, il apparaît nécessaire de prévoir une personne de confiance pour concevoir les politiques de l’âge.
- Jean-Paul Carteret conseillerait aux candidats d’intégrer dans leurs équipes les personnes âgées dynamiques qu’ils croisent, de leur proposer d’assister au Conseil Municipal, de fairepartie d’une équipe d’aînés partageant son expertise.
"Un candidat ne faisant pas de social aura moins de chance d’être élu", a conclu Joëlle Martinaux. "Il faut prendre en compte la vie du citoyen dans la Cité".
UNCCAS - Communiqué complet- 2019-11-22
Au sommaire
- Des acteurs aux expertises complémentaires
- Appréhender le vieillissement en amont, à travers les questions de mobilité et de logement
- Inventer de nouvelles façons d’habiter son territoire
Que dire aux candidats ?
En guise de conclusion de ces riches échanges, Benoît Calmels a interrogé les candidats sur ce qu’ils diraient à un candidat aux Municipales s’ils le croisaient dans un ascenseur :
- Luc Broussy l’avertirait que prévoir des mesures destinées aux personnes âgées dans son programme n’est pas gage d’être élu. Il n’y a pas de "vote seniors uniforme". Songer à cette problématique doit être un calcul stratégique pour le bien public. C’est pourquoi il lui déconseillerait de prévoir un chapitre uniquement dédié aux personnes âgées.
- Pour Pierre-Olivier Lefebvre, les candidats ont intérêt à questionner tous les sujets pouvant apparaître au bénéfice des seniors. C’est pourquoi, au sein de l’équipe de campagne, il apparaît nécessaire de prévoir une personne de confiance pour concevoir les politiques de l’âge.
- Jean-Paul Carteret conseillerait aux candidats d’intégrer dans leurs équipes les personnes âgées dynamiques qu’ils croisent, de leur proposer d’assister au Conseil Municipal, de fairepartie d’une équipe d’aînés partageant son expertise.
"Un candidat ne faisant pas de social aura moins de chance d’être élu", a conclu Joëlle Martinaux. "Il faut prendre en compte la vie du citoyen dans la Cité".
UNCCAS - Communiqué complet- 2019-11-22