L'évaluation des premiers programmes de contrôle des émissions atmosphériques mis en place par les États membres montre qu'il convient d'améliorer la mise en œuvre des nouvelles règles européennes en matière de qualité de l'air . Les États membres doivent redoubler d'efforts dans tous les secteurs pour faire en sorte que leurs citoyens puissent respirer de l'air pur et prévenir ainsi les maladies respiratoires et les décès prématurés causés par l'inhalation d'air pollué.
Selon le premier rapport de la Commission visant à évaluer la mise en œuvre de la directive concernant les engagements nationaux de réduction des émissions publié aujourd'hui, la plupart des États membres risquent de ne pas respecter leurs engagements de réduction des émissions aux horizons 2020 et 2030. Si certains États membres présentent de bonnes pratiques qui devraient être une source d'inspiration pour d'autres, le rapport montre néanmoins que des mesures supplémentaires sont nécessaires pour réduire la pollution de l'air. La Commission continuera à surveiller et soutenir les efforts nationaux à cet égard, au moyen d'instruments tant financiers que non financiers. Des efforts sont particulièrement nécessaires dans le secteur de l'agriculture pour réduire les émissions d'ammoniac, qui posent le problème de mise en œuvre le plus courant et le plus grave dans l'ensemble de l'Union.
La mise en œuvre effective de la législation relative à la qualité de l'air constitue une contribution essentielle à l'"ambition "zéro pollution" pour un environnement exempt de substances toxiques" annoncée par la Commission dans le cadre du pacte vert pour l'Europe et des initiatives connexes. Dans le droit fil de l'initiative du pacte vert pour l'Europe, il convient également de renforcer et d'évaluer plus en détail les synergies entre les politiques en matière de climat et d'énergie.
Outre ce rapport de mise en œuvre, la Commission a également publié aujourd'hui l'analyse du programme national de lutte contre la pollution atmosphérique et des projections d'émissions de chaque État membre réalisée par des consultants , ainsi que le rapport horizontal à l'échelle de l'Union rassemblant toutes ces informations.
Commission Européenne - Communiqué complet - 2020-06-26
Selon le premier rapport de la Commission visant à évaluer la mise en œuvre de la directive concernant les engagements nationaux de réduction des émissions publié aujourd'hui, la plupart des États membres risquent de ne pas respecter leurs engagements de réduction des émissions aux horizons 2020 et 2030. Si certains États membres présentent de bonnes pratiques qui devraient être une source d'inspiration pour d'autres, le rapport montre néanmoins que des mesures supplémentaires sont nécessaires pour réduire la pollution de l'air. La Commission continuera à surveiller et soutenir les efforts nationaux à cet égard, au moyen d'instruments tant financiers que non financiers. Des efforts sont particulièrement nécessaires dans le secteur de l'agriculture pour réduire les émissions d'ammoniac, qui posent le problème de mise en œuvre le plus courant et le plus grave dans l'ensemble de l'Union.
La mise en œuvre effective de la législation relative à la qualité de l'air constitue une contribution essentielle à l'"ambition "zéro pollution" pour un environnement exempt de substances toxiques" annoncée par la Commission dans le cadre du pacte vert pour l'Europe et des initiatives connexes. Dans le droit fil de l'initiative du pacte vert pour l'Europe, il convient également de renforcer et d'évaluer plus en détail les synergies entre les politiques en matière de climat et d'énergie.
Outre ce rapport de mise en œuvre, la Commission a également publié aujourd'hui l'analyse du programme national de lutte contre la pollution atmosphérique et des projections d'émissions de chaque État membre réalisée par des consultants , ainsi que le rapport horizontal à l'échelle de l'Union rassemblant toutes ces informations.
Commission Européenne - Communiqué complet - 2020-06-26