La promotion de l’alimentation saine à l’école est un enjeu majeur de santé publique dont les contours sont vastes et mouvants, allant au-delà de la simple conception des menus proposés dans les cantines scolaires.
Les entretiens semi-directifs menés ont permis de dégager trois grandes tendances au sein des établissements scolaires: certains choisissent de prioriser des axes d’éducation différents, d’autres se saisissent partiellement de la question, les derniers étant porteurs d’une véritable politique de promotion de l’alimentation saine à l’école.
Des pistes d’amélioration ont ainsi pu être envisagées afin d’améliorer la coordination des différents acteurs, de les intégrer pleinement dans la promotion de l’alimentation et d’inclure davantage cette question dans les enseignements scolaires
Trois recommandations :
n° 1 : améliorer la coordination des actions sur le territoire. Il s’agit de s’appuyer sur des outils existants et d’en promouvoir l’usage pour favoriser la capitalisation et la transversalité des expériences au sein des territoires. Par ailleurs, la mise en place d’un dispositif d’animation territoriale regroupant l’ensemble des acteurs concernés permettrait d’élaborer un diagnostic territorial partagé des besoins ainsi qu’un plan d’action unifié.
n° 2 : encourager la responsabilisation des élèves et des parents en les rendant acteurs de leur alimentation. Cela peut prendre la forme d’un compagnonnage des élèves plus jeunes par les plus âgés. L’implication des familles est également un axe de travail prioritaire pour ne pas créer de conflit de valeurs entre l’enfant et ses parents. Pour promouvoir une alimentation saine au sein des foyers, on peut par exemple favoriser la convivialité à l’occasion d’ateliers de composition et de dégustation du petit-déjeuner.
n° 3: intégrer pleinement la promotion de l’alimentation saine dans les enseignements scolaires en collaboration avec les étudiants en santé. Depuis 2018, les établissements scolaires peuvent solliciter les professionnels de santé en formation dans le cadre du service sanitaire. Les actions entreprises permettent de recréer du lien au sein de la communauté éducative tout en préservant les ressources pédagogiques existantes.
Trois idées clés à retenir
1/ La promotion de l’alimentation saine à l’école prend de plus en plus de place dans les politiques de santé publique depuis les années 2000 (PNNS, PO, "manger-bouger"), mais est appréhendée de manière différente selon les territoires et les établissements scolaires.
2/ Les pratiques sont très diverses et les acteurs souvent démunis: l’infirmière scolaire ou un professeur sont souvent les plus impliqués, mais sans grande participation du reste des professionnels.
3/ La principale recommandation est de favoriser une meilleure coordination des politiques afin de faire participer durablement les élèves, les parents et d’impulser depuis le terrain les actions qui fonctionnent pour les généraliser sur le territoire.
Fabrique Territoires Santé - Document complet - 2019-10-16
Les entretiens semi-directifs menés ont permis de dégager trois grandes tendances au sein des établissements scolaires: certains choisissent de prioriser des axes d’éducation différents, d’autres se saisissent partiellement de la question, les derniers étant porteurs d’une véritable politique de promotion de l’alimentation saine à l’école.
Des pistes d’amélioration ont ainsi pu être envisagées afin d’améliorer la coordination des différents acteurs, de les intégrer pleinement dans la promotion de l’alimentation et d’inclure davantage cette question dans les enseignements scolaires
Trois recommandations :
n° 1 : améliorer la coordination des actions sur le territoire. Il s’agit de s’appuyer sur des outils existants et d’en promouvoir l’usage pour favoriser la capitalisation et la transversalité des expériences au sein des territoires. Par ailleurs, la mise en place d’un dispositif d’animation territoriale regroupant l’ensemble des acteurs concernés permettrait d’élaborer un diagnostic territorial partagé des besoins ainsi qu’un plan d’action unifié.
n° 2 : encourager la responsabilisation des élèves et des parents en les rendant acteurs de leur alimentation. Cela peut prendre la forme d’un compagnonnage des élèves plus jeunes par les plus âgés. L’implication des familles est également un axe de travail prioritaire pour ne pas créer de conflit de valeurs entre l’enfant et ses parents. Pour promouvoir une alimentation saine au sein des foyers, on peut par exemple favoriser la convivialité à l’occasion d’ateliers de composition et de dégustation du petit-déjeuner.
n° 3: intégrer pleinement la promotion de l’alimentation saine dans les enseignements scolaires en collaboration avec les étudiants en santé. Depuis 2018, les établissements scolaires peuvent solliciter les professionnels de santé en formation dans le cadre du service sanitaire. Les actions entreprises permettent de recréer du lien au sein de la communauté éducative tout en préservant les ressources pédagogiques existantes.
Trois idées clés à retenir
1/ La promotion de l’alimentation saine à l’école prend de plus en plus de place dans les politiques de santé publique depuis les années 2000 (PNNS, PO, "manger-bouger"), mais est appréhendée de manière différente selon les territoires et les établissements scolaires.
2/ Les pratiques sont très diverses et les acteurs souvent démunis: l’infirmière scolaire ou un professeur sont souvent les plus impliqués, mais sans grande participation du reste des professionnels.
3/ La principale recommandation est de favoriser une meilleure coordination des politiques afin de faire participer durablement les élèves, les parents et d’impulser depuis le terrain les actions qui fonctionnent pour les généraliser sur le territoire.
Fabrique Territoires Santé - Document complet - 2019-10-16