Les matières plastiques peuvent contenir des substances dangereuses, notamment des perturbateurs endocriniens, et génèrent une quantité importante de déchets. Le secteur de l'emballage est un contributeur important à l'utilisation des plastiques. La migration des molécules de synthèse (additifs dont les bisphénols) dans l'alimentation est favorisée par la chaleur, les aliments gras ou acides ; le phénomène est aggravé en cas d'usure des plastiques.
En 2015, une étude de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (ANSES) a démontré que, même à froid, le risque de contamination du contenu alimentaire par le contenant plastique existe et que la migration s'accroît lors du réchauffement du contenant.
C'est pourquoi le Parlement a adopté cette mesure vertueuse et efficace de protection de la santé, notamment des enfants, et de l'environnement, en bannissant progressivement les contenants alimentaires en plastique dans la restauration collective.
Des collectivités ont déjà effectué cette transition, qui nécessite de repenser entièrement le fonctionnement des cuisines centrales, tant en termes de moyens matériels que de ressources humaines.
Dans le cadre du 4è plan national santé-environnement, l'État met en place une plateforme d'échange et de mutualisation des bonnes pratiques entre collectivités, qui permettra de mettre à disposition de toutes les solutions concrètes mises en place par celles pionnières. Un partage d'expériences pourra également avoir lieu via les associations de collectivités.
Un livre blanc a été élaboré par Agores, l'association nationale des responsables de la restauration collective. Ce livre blanc de préconisations et d'aide à la décision pose un diagnostic de la problématique des conditionnements en plastique et propose une méthode d'accompagnement vers le changement. Il s'inscrit dans le prolongement de la démarche initiée dès le printemps 2018, et avant même l'interdiction posée par la loi EGalim : concertation nationale auprès d'une trentaine d'acteurs spécialisés et cartographie des pratiques des cuisines centrales.
Sénat - R.M. N° 11571 - 2019-09-05
En 2015, une étude de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (ANSES) a démontré que, même à froid, le risque de contamination du contenu alimentaire par le contenant plastique existe et que la migration s'accroît lors du réchauffement du contenant.
C'est pourquoi le Parlement a adopté cette mesure vertueuse et efficace de protection de la santé, notamment des enfants, et de l'environnement, en bannissant progressivement les contenants alimentaires en plastique dans la restauration collective.
Des collectivités ont déjà effectué cette transition, qui nécessite de repenser entièrement le fonctionnement des cuisines centrales, tant en termes de moyens matériels que de ressources humaines.
Dans le cadre du 4è plan national santé-environnement, l'État met en place une plateforme d'échange et de mutualisation des bonnes pratiques entre collectivités, qui permettra de mettre à disposition de toutes les solutions concrètes mises en place par celles pionnières. Un partage d'expériences pourra également avoir lieu via les associations de collectivités.
Un livre blanc a été élaboré par Agores, l'association nationale des responsables de la restauration collective. Ce livre blanc de préconisations et d'aide à la décision pose un diagnostic de la problématique des conditionnements en plastique et propose une méthode d'accompagnement vers le changement. Il s'inscrit dans le prolongement de la démarche initiée dès le printemps 2018, et avant même l'interdiction posée par la loi EGalim : concertation nationale auprès d'une trentaine d'acteurs spécialisés et cartographie des pratiques des cuisines centrales.
Sénat - R.M. N° 11571 - 2019-09-05