Un constat : les systèmes alimentaires développés au cours du XXe siècle dans les pays occidentaux puis diffusés dans de nombreuses parties du monde, ne sont pas durables en termes de consommation de ressources naturelles, d'impacts sur le climat et sur la biodiversité ou encore de santé.
Dans certains secteurs de la société, on observe des tentatives de redéfinition du bien manger, avec une place croissante donnée à la santé, au bien-être et aux préoccupations citoyennes (manger écologique, manger éthique, respect des animaux, manger local...). Mais cette tendance n'est pas générale : elle se heurte à la réalité économique et à des différences sociales qui restent très marquées dans le domaine de l'alimentation.
Comment, dans ce contexte, faire émerger des systèmes alimentaires à la fois plus durables et acceptables ?
Le rapport de la délégation à la prospective du Sénat examine deux axes de transformation majeurs : sobriété et végétalisation. Mais la mutation est complexe car il s'agit tout à la fois de favoriser une alimentation satisfaisante pour la santé, satisfaisante pour l'environnement et financièrement accessible à tous, sans pour autant renoncer aux traditions et plaisirs culinaires si importants pour nos territoires et notre pays.
Pour favoriser cette nouvelle transition alimentaire, le rapport de la délégation formule 20 propositions regroupées en 4 enjeux
- Un enjeu d'indépendance : remettre la sécurité d'approvisionnement au coeur des objectifs des politiques alimentaires.
- Un enjeu écologique et économique : encourager le développement de la filière des légumineuses, clé de voûte de la transformation des systèmes alimentaires, pour accélérer la transition agroécologique.
- Un enjeu social et culturel : diffuser les pratiques de consommation durable au-delà des milieux aisés ou diplômés grâce à un programme national Nutrition Santé et Environnement plaçant la lutte contre les inégalités au centre de ses objectifs.
- Un enjeu de santé : faire évoluer les dispositifs de recommandations nutritionnelles et de surveillance de la sécurité sanitaire des aliments.
Sénat - Rapport d'information n° 476
Dans certains secteurs de la société, on observe des tentatives de redéfinition du bien manger, avec une place croissante donnée à la santé, au bien-être et aux préoccupations citoyennes (manger écologique, manger éthique, respect des animaux, manger local...). Mais cette tendance n'est pas générale : elle se heurte à la réalité économique et à des différences sociales qui restent très marquées dans le domaine de l'alimentation.
Comment, dans ce contexte, faire émerger des systèmes alimentaires à la fois plus durables et acceptables ?
Le rapport de la délégation à la prospective du Sénat examine deux axes de transformation majeurs : sobriété et végétalisation. Mais la mutation est complexe car il s'agit tout à la fois de favoriser une alimentation satisfaisante pour la santé, satisfaisante pour l'environnement et financièrement accessible à tous, sans pour autant renoncer aux traditions et plaisirs culinaires si importants pour nos territoires et notre pays.
Pour favoriser cette nouvelle transition alimentaire, le rapport de la délégation formule 20 propositions regroupées en 4 enjeux
- Un enjeu d'indépendance : remettre la sécurité d'approvisionnement au coeur des objectifs des politiques alimentaires.
- Un enjeu écologique et économique : encourager le développement de la filière des légumineuses, clé de voûte de la transformation des systèmes alimentaires, pour accélérer la transition agroécologique.
- Un enjeu social et culturel : diffuser les pratiques de consommation durable au-delà des milieux aisés ou diplômés grâce à un programme national Nutrition Santé et Environnement plaçant la lutte contre les inégalités au centre de ses objectifs.
- Un enjeu de santé : faire évoluer les dispositifs de recommandations nutritionnelles et de surveillance de la sécurité sanitaire des aliments.
Sénat - Rapport d'information n° 476